Matin froid d'hiver, un enfant se réveille sous le son rythmé du tambourinement de la pluie sur le sol. Il est dans une grotte creusée à même le sol. Il vit là depuis tellement longtemps qu'il ne sait plus pourquoi. Il se lève, retire sa couverture, met ses seuls pantalons et son gilet taché. Il passe devant sa glace. Les fêlures déforment complètement ses traits enfantins. Ses cheveux blonds sont tous ébouriffés sur son crâne. Il s'approche de l'échelle, agrippe les barreaux et commence à grimpers. Il déplace un couvercle de bois recouvert d'herbe, la pluie lui mouille le visage, il sort de la grotte. Il est dans une vaste plaine, sans aucune montagne à l'horizon, au pied d'un arbre au feuillage grenat. Une stèle est près de là, telle une pierre tombale. La mousse et les plantes l'ont presque entièrement recouverte. L'enfant, sous le grésillement sombre de l'orage et la pluie, s'approche de la pierre, tasse les herbages, et lit les inscriptions.
-Première pleine lune de l'année.
Je trouve aujourd'hui le pays parfait, je peux enfin disparaître de la mémoire du monde.
Les inscriptions s'arrêtent là. Pensif, l'enfant retourne dans la sombre grotte. Il regarde un mur, mais ne voyant pas clair, allume une torche. Des gravures indiquaient le nombre de pleines lunes qui avaient passées depuis son arrivé.
--Cela fait un an aujourd'hui que je vis ici. Je suppose que l'accord est conclu. Je peux enfin retourner chez moi.
Il se rappelle, maintenant, pourquoi il est là, dans une plaine inhabitée, loin de sa famille. L'enfant ressortit sur-le-champ de la caverne. Il avait décidé de retourner d'où il venait. Comme il n'avait pas de monture, il décida de prendre un raccourci magique. Il sortit un instrument de terre cuite de ses poches, et joua une mélodie étrange, qui résonna dans toute la plaine. Cette mélodie était le Prélude de la Lumière. Tout le pays fut aveuglé par une étrange lumière, puis l'enfant se métamorphosa en plusieurs petites boule jaune, semblable à des lucioles. La constellation s'envola dans le ciel, déchirant le firmament à une vitesse ahurissante. Quand l'enfant reprit sa forme normale, il était dans une grande église de marbre blanc, sur une dalle octogonale. L'écho donnait une ambiance lugubre à ce lieu sacré. La pression atmosphérique était écrasante, le froid était présent. Les murs glacials, l'air pourtant chaud, contribuaient à donner une allure inquiétante à cette église, d'où semblait sortir une puissance magique phénoménale. Lorsque l'enfant voulu sortir, il se rendit compte qu'il était dans un temple englouti. Il voyait, par l'intermédiaire des vitraux de l'énorme porte, les mouvements de l'eau qui submergeait l'édifice magique. L'eau était trop sombre pour voir quoi que se soit d'autre. Mais, de temps à autre, on voyait la silhouette énorme des requins passer près de la porte. La situation n'était pas normale. La dernière fois qu'il avait mis les pieds ici, le temple du temps était sur la terre, dans un coin du marché d'Hyrule. Et tous les gens qui y vivaient, avaient-ils eu le temps de s'enfuire avant le cataclysme? Et le château d'Hyrule, où il était le roi il n'y a guère plus qu'un an, avait-il sombré lui aussi? Et Zelda, sa femme et reine, était-elle encore en vie? Trop de questions en peu de temps. Il se rappelait encore pourquoi il était parti… c'était si important… *Flash-back*
Chapitre premier : Souvenirs
Le lendemain de la naissance de ses filles, qui avaient étés nommées Dina, Nayra et Farori, car elles étaient les cadeaux des déesses, le Héros du temps et roi d'Hyrule et sa bien-aimée reine Zelda, coiffés de la couronne royale, étaient dans le jardin intérieur de la cour. Il y avait des haies entières de rosier rouges, blancs, jaunes, des plants de pivoine, de bouquet de jonquille, des tapis de boutons d'or, mais aucune mauvaise herbe. Zelda allaitait à tour de rôle ses filles. Link rêvait. Il pensait à tout ce qu'il allait faire, maintenant qu'il était père. Il jouerait avec elles, il les consolerait, les tiendrait par la main quand elles auraient peur, leur apprendrait à marcher… Impa arriva en trombe, elle semblait inquiète.
Impa: J'ai un message pour le roi!
Link: Lis-le-moi.
Impa: Je crains que se ne soit de mauvaises nouvelles. Je ne sais même pas d'où il vient.
Zelda: Le messager devait bien le savoir.
Impa: Je l'ignore, altesse. Dès qu'il me la remit, il a eu un trouble, je sais pas vraiment comment. Tout ce qu'il a réussi à dire, c'était qu'il avait accompli sa mission et qu'il pouvait enfin mourir tranquille, et puis il est tombé sur le sol, il avait de fréquents spasmes, et il a arrêter de respirer et de bouger, il était mort.
Zelda: C'est horrible!
Link: Impa, je t'en pris, lis-moi le message.
Impa: À votre service.
Elle déroula le parchemin que le défunt messager lui avait donné et le lit à haute voix.
Impa: Bonjour à toi, ô roi d'Hyrule! Je te propose un marché que tu ne peux refuser. Si tu ne fais pas ce que je te dis, ta descendance en soufrera. Tu dois partir pendant un an, sortir des limites d'Hyrule. Tu dois faire en sorte que plus personne ne se souvienne de ton existence entant que roi et Héros du Temps. Si tu ne le fais pas correctement, je lancerai une épidémie mortelle sur tout ton pays, et tes filles seront atteintes. Si tu le fais correctement, aucune maladie ne sera lancée par ma personne. Je te le jure, je ne créerai pas de monstres ou de catastrophe durant ton absence. Je ne suis pas Ganon, je ne suis pas Majora, je ne suis pas un envoyé du mal.
M. de F.K
Link: Je parts tout de suite. Pour m'effacer des souvenirs en remettant l'Épée de Légende dans son socle.
Zelda: Tu ne peux pas partir et me laisser seule! Et aussi, tu n'as plus l'Épée de Légende.
Link: Elle a été reforgée en Épée de cristal. Elle a toujours les même pouvoirs.
Zelda: Attend!
Mais il était déjà partit. À peine quelques minute plus tard, il s'approchait des pierres ancestrales. Tournoyant sur elle-même, elles reflétaient leur couleur sur les murs du temple intouchable. Il passa et s'approcha du fond de l'endroit sacré, dans une salle ronde de la tour. Une plate-forme en haut de quelques marches de marbre, surmontée d'un socle sur lequel était gravé un signe de la divine Triforce, s'élevait de toute sa splendeur devant le roi. Une boule de lumière verte apparut. Une silhouette bien connue se dessina dans la lueur émeraude. Quand la lumière se dissipa, une jeune femme parée de bijoux s'avança vert le roi. Zelda, son épouse, venait de se servir du Vent de Farore.
Zelda: Je ne peux pas te laisser partir.
Link: Si cela peut sauver les filles, je serais près à me tuer.
Zelda: Mais je t'aime.
Une larme scintillante roula sur sa joue.
Link: Je t'aime aussi. Mais j'aime aussi Dina, Farori et Nayra.
Zelda: Mais, en revenant dans le temps, le magicien devrais tout oublier.
Link: Les sorciers n'oublient pas, même si on retourne dans le temps, tu le sais bien.
Zelda: J'essayais de me réconforter. Je voudrais embrasser une dernière fois le roi que j'ai aimé.
Elle approcha son visage du sien, et l'embrassa. Il plaça en même temps l'épée dans son socle, et un vortex de lumière bleue les enveloppa, montant jusqu'aux sommet de la tour. Ils eurent l'impression de dormir pendant des années en une seconde, et se réveillèrent ayant 10 ans. Ils avaient reculé dans le temps de 7 années. La princesse avait toujours les lèvres collées aux siennes. Elle se recula et rouvrit ses yeux. Elle pleurait encore. Elle s'enfuit en courrant, les mains cachant son visage.
Zelda: Adieu, Link! Adieuuuuuuuu!
Elle disparut dans la pénombre.
L'instant d'après, le jeune roi fonçait tête baissée vers le ranch LonLon. Il prit Épona, la jeune jument rousse, et quitta le pays. Quelques semaines plus tard, il arriva dans un pays désolé, visiblement inhabité. Il fut attaqué par une horde de monstres, et se fit assommer. Quand il se réveilla, il avait été volé, dépouillé, et sa monture l'avait abandonné. Il trouva une pierre près d'une grotte au pied d'un arbre, et y grava la date de son arrivé.
Chapitre II : Un pays désert, ou presque
Le Héros du temps, l'enfant de la grotte, n'y comprenait plus rien. La place du marché, le château d'Hyrule et le Temple du Temps avait étés engloutis par la mer. Comment allait-il sortir de là? Il pensa se rendre au Temple du feu. Il se souvenait toujours du Boléro du feu, et il le joua. Les notes de la rapide mélodie résonnèrent longtemps dans le lieu sacré, tandis qu'une constellation de lumière rouge traversait les murs du temple, planant vers l'est, et se reformant dans un cratère. Là encore, le fils d'OniLink fut surpris. Le cratère, d'origine brûlante, était jadis celui d'un volcan. Maintenant, il n'était plus qu'un puits froid dans une montagne stérile. Normalement, après quelques minutes, il aurait succombé à la chaleur, mais là, il gelait carrément. Les vents glacials des hauts points l'écrasaient. Il franchit un pont, qui aurait servi à traverser la lave, et sauta par-dessus un point brisé pour atteindre une falaise escarpée. Un couloir s'offrait devant lui, mais était bouché par une statue plus lourde qu'on pouvait imaginer. Il tourna plutôt vers la gauche, où il sauta par-dessus un petit ravin et monta une interminable échelle. À ce niveau, il y avait une vue d'ensemble sur le Cratère du Péril. Link connaissait bien cet endroit, il avait détruit les monstres du temple qui s'y cachait. Il prit un long couloir qui débouchait sur quelques marches brisées, et arriva sur le sommet de la Montagne du Péril. Ses amis, le peuple des Gorons, des créatures ressemblant à des hommes mais constituées de pierres, y vivaient. Du moins, c'était ça quand il avait quitté son royaume. Mais en regardant bien autour de lui, il ne vit aucun de ces humanoïdes. Il ne remarqua aucune trace de vie, aussi minime soit-elle, dans le reste de la montagne. Même les Fruits-Bombe, de grandes boules noires comme un bleuet, avaient cessé de pousser. On aurait dis qu'un vent de mort s'était abattu, tel la pluie ou la grêle, sur ce magnifique royaume. En regardant le village Cocorico, petit rassemblement de maison, du haut du pic, il découvrit avec mélancolie qu'il avait lui aussi souffert du coup de Mort, tel appelait-il dans sa tête la catastrophe qui avait dû arriver. Les maisons, effondrée, étaient de véritables a ruines. La pelouse verte autrefois abondante était remplacée par de la terre stérile, et l'arbre qui ornait le centre du village n'était plus qu'une carcasse pourrie. Le moulin anciennement majestueux avait cessé de tourner depuis longtemps, et la roue, qui était tombée sur le sol en se fracassant, n'était plus qu'un rassemblement de toile verdâtre. Pauvre Guru-Guru. Lui qui aimait temps son beau moulin avait dû mourir de tristesse. Il n'y avait personne dans le village, même les moindres insectes avaient déserté. Intrigué par cette catastrophe, il décida de faire le tour d'Hyrule, pour voir s'il restait un endroit encore vivant. Il entra dans le village Goron, là non-plus, aucune forme de vie n'était. Il emprunta un passage qui menait aux Bois-Perdus. Les arbres étaient morts, les herbes étaient jaunies. Le grand bois, habituellement sombre, était maintenant clair, puisque les feuillus étaient majoritairement effondrés. Plus rien n'était comme avant. Les feuilles mortes craquaient sous chacun de ses pas. Il retrouva le chemin pour se rendre à la Forêt Kokiri. Il espérait de tout son cœur que cette partie des bois soit intacte. Il y avait passé son enfance, et c'est presque s'il y était né. Bien que, n'étant point un des petits elfes qui y vivaient, il pouvait passer aux travers du champ de force qui entourait la clairière. Comme il le souhaitait, le village Kokiri était toujours vert, et le soleil du matin finissant éclairait les petites maisons creusées à même des souches d'arbres. Il descendit une côte en virage et arriva devant un petit ravin. Une maison, à côté du gouffre, aurait été facilement atteignable en sautant. Link descendit la pente raide, à l'aide de lierres qui poussait sur le mur. Il sauta de l'étage d'où il était, et vit quelque chose de petit et de rapide lui foncer sur les hanches par le côté gauche. Il l'évita de justesse et se retourna pour voir d'où l'attaque venait. Un éclair emplit la clairière quand le projectile s'écrasa sur le sol. Il tourna les talons et examina l'objet. Une petite noix brune dont de la coquille brisée laissait tomber des petites pierres phosphorescentes gisait sur le gazon d'un vert presque fier. Au moment où il se tourna, une autre étrange noix lui fonça dessus, le bout pointu de la carapace lui lacérant la chair de son ventre. Encore une fois, un éclair blanc illumina la scène mais cette fois, il en fut tout ébloui et perdit connaissance.
Chapitre III : Retour aux sources
Quand il se réveilla, après il n'aurait su dire combien de temps après, il était allongé dans une chambre relativement grand et ronde, dont les murs de bois ne laissai passer aucun courant d'air. Il entendait des voix sans avoir la force d'ouvrir les yeux.
Une des voix, féminine, et apparemment celle d'une enfant, grondait les autres.
La voix: Nigauds! Vous avez assommé Link!
Une autre voix, penaude, semblait plaider la cause.
L'autre voix: On n'avait pas remarqué. On était plutôt loin. Et puis, Link est partit il y a plus d'un an. Il y avait peu de chances…
La première voix: Ça va. Laissez-nous seuls un instant.
Des bruits de pas rapides, suivis d'un claquement de porte se firent entendre. Enfin, ses paupières acceptèrent de se lever.
La jeune fille: Je savais que tu te lèverais… Link, tu m'as tellement manqué.
Il cligna des yeux plusieurs fois pour s'assurer qui ses yeux ne le trompaient pas, puis il se rendit compte de la situation.
Link: Saria, Saria, c'est toi?
La fillette, avec un petit rire excité: Link!
Saria, car il ne se trompait pas, était une fillette de 10 ans seulement, aux cheveux couleur feuillage, et dont les yeux bleus resplendissaient d'un éclat malin, se tenait devant lui. Il était ébahi. Il ne l'avait pas vu depuis 1 an et 9 mois précisément.
Link: Est-ce que tu sais ce qui s'est passé, où ce qui se passera pour toi?
Saria: Le Temple de la Forêt? Oui. Mes pouvoirs de sage me permettent de savoir mon futur.
Link: Pourquoi suis-je ici?
Saria: Nos guerriers t'ont assommé avec des noix Mojos. Ils les lancent avec des lance-pierres ou des sarbacanes.
Link: Pas bête. Mais pourquoi avez-vous besoin de guerriers?
Il se releva pour s'assoire sur la civière, mais fut prit d'une douleur très forte au niveau du ventre qui l'obligea à se recoucher.
Saria: Non! Tu dois rester coucher, une des noix t'a coupé la peau.
Elle jeta un regard circonspect vers son ventre, et il se rendit compte qu'un épais bandage lui encerclait le ventre.
Saria: Pour ce qui est des guerriers, c'est pour nous défendre d'eux. Ils nous épient constamment, attendant que l'un de nous soit seul pour le tuer. Ce sont des monstres étranges, dont personne ne peut dire l'apparence. Nous avons construit une grande maison dans l'ancien arbre Mojo. Tous les Kokiris se sont réfugiés dedans. Les moins peureux sont resté dans leur maison et sous mes ordres, ils ont fabriqué des armes et ont attaqué à distance les ennemis.
Link: Tu dis sous tes ordres, mais, Mido n'est pas le chef?
Saria: Si. Il m'a confié les rênes et est parti. Il disait avoir quelque chose à faire.
Link: Il a quitté la forêt?
Saria: Oui. Je ne sais pas comment il a fait, mais, chose certaine, il a traversé le champ de force sans encombre. Les monstres sont arrivés peu après. Ils ne venaient pas dans le village, mais c'était tout de même l'état d'alerte. Plus tard, ils ont réussi à riposter contre la magie de la forêt et ont pénétré dans le village.
Link: Mais, le bourgeon ne risque-t-il pas de se faire attaquer?
Saria: Il se protège par sa magie. Je te le montrerai quand tu pourras te lever.
Link: Où sommes-nous?
Saria: Dans l'hôpital de l'ancien arbre. Nous l'avons construis au cas ou…
Elle perdit son sourire habituel et fixa ses pieds. Elle imaginait les Kokiris, tous allongés dans leur civière, certains morts, d'autres agonisants. Elle quitta son vieil ami et rejoignit les autres Kokiris réfugiés.
Link resta seul avec sa conscience comme seul invité. Le Hyrule qu'il connaissait avait bien changé. Le marché, le château et le Temple du Temps avaient sombrés dans les abysses de la mer, le village Goron et le village Kokoriko avaient été désertés de toute forme de vie, la forêt était infestée de monstres. Il s'imaginait déjà le domaine Zora, le lac Hylia, le ranch LonLon et la plaine, la vallée et forteresse Gerudo, déjà sous forme de désert aride, devait être inimaginable. Et les villageois, les Gorons, les Zoras, les Hyliens, où étaient-ils passés? C'était Zelda, surtout, qui suscitait le plus ses vœux. Elle ne pouvait pas être morte, elle ne devait pas être morte.
Chapitre IV : Nouveau royaume
Link resta une semaine à la forêt Kokiri. Après, il quitta le lieu de son enfance et s'enfonça dans la plaine. Elle aussi avait changé. Le gazon jauni, les arbres morts. Plus rien n'était vivant. À l'horizon se dressa des ruines, qui ne pouvaient être que celle du ranch LonLon. Le fils d'OniLink ne prit pas le temps d'aller voir. De l'Ouest, il se dirigea vers le Nord. Une odeur de sel lui traversa le nez. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques mètres de là où était le pont-levis, une pointe bleu surgissant de derrière les pierres vint effacer tout espoir. La mer avait bel et bien englouti la ville et le château. Il se retourna et entreprit de quitter Hyrule pour toujours. Pendant qu'il courait les larmes aux yeux, quelque chose dans sa poche de tunique l'énervait. Il s'arrêta pour vider sa pochette et trouva une lettre de papier. Il la déplia et commença à lire l'écriture délicate.
Cher Link, voici quelque chose qui pourrait t'aider. Pendant la catastrophe qui a frappé Hyrule, la princesse Zelda m'a appelé par télépathie. Elle m'a demandé de te dire, le jour où tu reviendrais, qu'elle était partie avec tous les habitant d'Hyrule vers le royaume de son oncle, le Roi Édard Dhéfila Horunn. Son royaume se trouve au Nord-est des Monts du Péril.
Saria de la Forêt Kokiri.
Après avoir lu cette lettre, il marcha dans la direction indiquée jusqu'à ce que la nuit tombe.
Il voyagea ainsi pendant deux semaines, 14 heures par jour, ne s'arrêtant que pour manger et dormir. Quand il arriva enfin au royaume de l'oncle de Zelda, Horunn, les réserves de nourriture qu'on lui avait données avant son départ, à la forêt Kokiri, étaient à sec. À la frontière du royaume, l'herbe redevenait verte, les arbres étaient vivants et les animaux s'animaient dans les forêts. À quelques pas de la frontière, un village était installé et semblait être là depuis plusieurs années. De solides gardes en armure étincelante faisaient office de douane. Comme il était de race Hylienne et n'avait pas le faciès d'un tueur où d'un voleur, il entra sans problème. Des patrouilles de police inspectaient les rues du village encerclé par des murs de rondins. Il passa la nuit dans une auberge pas luxueuse mais pas non-plus miteuse. Après avoir payé la note, tôt le lendemain matin, il repartit vers le village voisin. Il marcha en ruminant contre le prix surélevé de la chambre. Après avoir marché de village en village, et en avoir vu de toutes les couleurs avec les prix, il arriva à une grande ville nommée Kirakon. Les passants qui voulurent bien répondre à cet enfant bizarre venu de nul part lui indiquèrent la direction du château. Il était à quelques jours à cheval, mais à une semaine à pied. Il continua à pied et arriva à un ranch. Assez vaste, il était composé d'un grand enclos et de plusieurs maison. Quand il entra, il se rappela le Ranch LonLon. Et il semblait reconnaître tout le monde. Là, c'était la petite fille qui courait après sa poule, et là, les amoureux! Cependant, ils semblaient changés. Ils n'étaient pas exactement pareils. Mais, se rappela-t-il, cela faisait un an qu'il était parti. Et dans l'enclos, il vit une petite jument rousse. Elle courrait en rond. Il était sûr que c'était Épona. Il n'y avait qu'une façon de la savoir: il sortit l'ocarina des fées. Avec son souffle, l'instrument émit une mélodie calme. La jument hennit et regarda dans tout les sans. Lorsqu'elle remarqua le petit garçon tout de vert vêtu, avec son bonnet en pointe et sa tunique qui lui arrivait à mi-cuisse, elle courut vers lui en hennissant de joie. Elle se laissa flatter et gratter. Épona lui mit son naseau humide dans les mains. Link la cajola de plus belle. Bien qu'elle n'ait pas de selle, il la monta aisément. Il s'apprêtait à lui donner un petit coup pour la faire avancer quand une jeune fille, alertée par les hennissements, sortit d'une des maisons.
La fille: Lâcher Épona! Elle n'est pas à vous!
Link faillit perdre pied et tomber mais reprit son équilibre en se cramponnant au cou de son destrier. La fille courut vers le garçon.
La fille: Je vous le répète! Descendez à terre ou bien j'appèle mon p… Le garçon à la fée?!?
Elle était maintenant suffisamment près pour qu'il puisse la contempler. C'était une fille de son âge, peut-être un peu trop petite. Elle avait les yeux bleus clairs et les cheveux chocolat-roux. Sa robe était blanche et de fines broderies bleues en ornaient le bas. Malon!
Link: Malon?
La fille: Link!
Chapitre V
Le château
Il n'en croyait pas ses yeux. Il avait devant lui Malon, la fille de Talon, le directeur du ranch LonLon. Elle non-plus avait peine à y croire. Link, l'enfant de la forêt, était venu la voir dans le royaume du roi Dhéfila. Après plusieurs minutes de regards indéchiffrables, ils s'enlacèrent. Ils étaient heureux de se revoir enfin. Elle le montra à son père, qui l'avait presque oublié. Talon lui expliqua qu'ils avaient tous suivis la princesse Zelda jusqu'à ce royaume. Tous les habitants d'Hyrule étaient aussi du voyage, même les Gerudos.
Link: La princesse Zelda est-elle au château?
Talon: Oui. Mais pour y entrer, il faut être un noble ou un marchand privé. Nous allons y livrer du lait demain, tu peux nous accompagner si tu veux. Le ranch LonLon est le laitier et fournisseur de chevaux officiel du château.
Link: C'est avec plaisir que je vous accompagnerai. En attendant, serais-ce trop de demander de quoi manger?
Malon: Je vais aller faire la cuisine pour toi. Il n'y a pas de problème. Elle quitta le petit salon pour aller dans la cuisine. Elle revint quelques minutes plus tard avec une assiette d'œufs, de jambon et de légumes. Après s'être empli la panse, Link paya en travaillant sur la ferme, chose qui, selon Malon, n'était absolument pas nécessaire.
À l'aube le lendemain matin, ils partirent tous les trois en charrette tirée par les chevaux. Vers midi, ils entrèrent dans la ville royale. Ils passèrent les gardes qui les connaissaient bien et commencèrent à porter les bouteilles de lait jusqu'à la cuisine. Link quitta les fermiers en les remerciant de l'avoir transporté et hébergé et s'éclipsa dans un couloir. Le plancher de marbre était recouvert d'un tapis rouge et les murs présentaient des armures. Quand une servante transportant un panier de linge arriva devant lui, il se fit passer pour un fils de noble et demanda le chemin du jardin royal.
La servante: Vous suivez le couloir et vous tournez à gauche. Après avoir passer la porte du fond, vous serrez dedans.
Link: Merci.
Il suivit les indications et déboucha sur le jardin. Des haies formaient presque un labyrinthe, un petit bassin ruisselait et des petits oiseaux gazouillaient. Un chantonnement doux résonnait. Link reconnu tout de suite la voix de Zelda. Sa majesté était assise sur un banc et tenait une fleur blanche dans la main. Il se faufila sans un bruit derrière elle et lui déposa un baiser sonore sur la joue.
Zelda, sans se retourner, eu un profond soupir agacé.
Zelda: Gérinam, laissez-moi tranquille!
Rien ne se passa. Link, ne comprenant pas, recommença sa marque d'affection.
Zelda, se levant d'un bon en se retournant: Gérinam, une fois pour toute… LINK?!? Suis-moi!
Elle le prit par la main et l'entraîna hors du jardin. Elle le tira dans un dédale de couloir. Link se demandait comment elle ne pouvait pas se perdre dans l'immensité du palais. Elle entra dans une pièce et s'y arrêta. De toute évidence, c'était sa chambre.
Zelda: Que fais-tu ici?
Link: Bien, je suis venu te voir.
Zelda: Je m'en suis rendue compte. Ha, c'est vrai. Ça fait un an. Tu imagines si on nous avait vu tous les deux ensemble, toi en train de m'embrasser?
Link: Bien, tout le monde saurait que je suis revenu. Et qui est Gérinam?
Zelda: Tu vas comprendre. Ce que tu as fait est une bombe à retardement. C'est un incident diplomatique. Tu as mit ma vie en péril.
Link: En quoi un signe d'amour est-il si terrible?
Zelda: Link, je suis déjà promise. Et Gérinam est le fils d'un compte. Il va m'épouser pour l'argent, je le sais.
Link: T'épouser?!? Mais qui en a décidé ainsi? Pas toi, c'est impossible!
Zelda: C'est du chantage. En échange de la soumission d'une des régions, mon oncle doit me faire l'épouse du fils du comte de cette région. Si je n'épouse pas son fils, le compte commandera à sa région de ne plus écouter les ordres de Dhéfila. J'ai découvert que mon fiancé ne m'aime pas, mais que son père l'a payé pour m'épouser. Je l'ai fait pour le roi. C'est la pire sorte de chantage. Je regrette d'être obligée de te faire ça, et aussi de devoir appeler la garde. Tu ne pourrais pas sortir du palais en douce, les murs ont des oreilles et des yeux.
Elle tira une corde dorée qui pendait du plafond et aussitôt, de gardes en armure empoignèrent les bras du jeune homme. Elle le regarda disparaître au coin du couloir et fondit en pleurs dans son lit.
Chapitre VI : Nouveaux pouvoirs
Avant même d'avoir pu réagir, il fut jeter dans un cachot sombre, froid et humide. Il pardonnait Zelda, il comprenait son point de vue. Mais delà à la laisser épouser un imposteur, jamais. Il cherchait une manière de quitter la prison, quand le cachot se métamorphosa en Fontaine Royale des Fées. La reine des fées apparut et lui adressa la parole.
La reine des Fées: Bienvenu, jeune Link. Je suis là pour t'aider. Lorsque tu as quitté ton pays natal, il y a un an, tu as laissé derrière toi tout ton équipement. Y compris les bracelets magiques.
Link: Ceux qui sont apparus pendant l'incarnation des déesses? Et dont je n'ai jamais trouvé comment m'en servir?
La reine des Fées: Oui, ceux-là. Ils ont la force de tous les monstres que Ganondurf a mit dans les donjons. À savoir, ils ont sombré avec tout ton équipement. Mais je peux t'offrir leur pouvoir. Le pouvoir de Gohma, le parasite infernal, est de genre bouclier. C'est une bulle très résistante qui se gonflera autour de toi où de ce que tu veux. Il a les couleurs et la forme de l'œil de Gohma.
Un vent vert foncé tournoya autour de Link et disparu presque aussitôt.
La reine des Fées: Le pouvoir de Dodongo est de genre bouclier/attaque. Il fait se hérisser sur ton corps des piquants d'argent qui agissent comme bouclier. Tu peux aussi déchirer n'importe quoi avec.
Un vent brun-vert tourna autour de Link.
La reine des Fées: Le pouvoir de Barinade est de genre attaque. Tu peux tirer des rayons lasers électriques avec.
Un vent bleu-mauve fit son apparition.
La reine des Fées: Le pouvoir de Ganon Spectral est du genre attaque/pare-attaque. Tu fais apparaître le sceptre du fantôme et peux lancer des rayons ou parer les attaques.
Un vent vert forêt apparut.
La reine des Fées: Le pouvoir de Volcania est du genre pouvoir utile. Tu peux t'envoler à la manière du dragon.
Un vent couleur flamme se mit à tourner.
La reine des Fées: Le pouvoir de Morpha est du genre pouvoir utile. Avec, tu peux faire perdre sa consistance à n'importe quel corps y comprit le tien. Mais tu n'es néanmoins pas immunisé contre les attaques.
Un vent bleu clair tourna à son tour avant de disparaître.
La reine des Fées: Le pouvoir de Bongo-Bongo est de genre pouvoir utile/attaque. Des mains pareilles à celles du monstre de l'ombre surgissent et suivent le mouvement de tes mains.
Un souffle violet-noir apparut.
La reine des Fées: Le pouvoir de Koutake est de genre pouvoir utile/arme. Tu tiens le bâton magique des sorcières et tu peux lancer des boules de glace ou de feu.
Le dernier vent tournoya autour du fils de Farore. La reine des fées disparut en riant et emmena la fontaine avec elle. Les bracelets magiques apparurent aux poignets de Link. De retour dans la cellule, il attendit que la nuit tombe et préparait son attaque.
Chapitre VII : Évasion
La nuit venue, le soleil disparu à l'horizon écarlate, le plan était prêt. Il n'était pas encore sûr de comment se servir de ses nouveaux pouvoirs, mais il ne perdait rien à essayer. Il pensa à Bongo-Bongo, le monstre des ténèbres, et le pouvoir fit son effet. Il entendit un puissant coup de vent et sentit ses mains projetées devant lui. Deux gigantesques mains mauves surgirent du néant en un sifflement aigu. Elles avaient la même posture que les siennes. Elles suivirent le mouvement et se dirigèrent vers le mur. Link trouvait étrange la sensation qu'il avait. Il avait prévu de défoncer le mur extérieur pour s'évader, mais, en y réfléchissant bien, ça ferait sûrement trop de bruit. Il fit disparaître les mains et pensa à autre chose. En plus de prendre une teinte bleutée, le mur perdit sa consistance. C'était une illusion, tout simplement. Le vent froid s'engouffra dans le cachot, fouettant férocement le visage du jeune garçon. Tout en gardant sa pensée sur Morpha, il banda son énergie sur Volcania. Il traversa en courant le mur immatériel, prêt à se jeter dans le vide, et fut surprit de la réaction de la magie. Il flottait, comme si un plancher était sous lui. Il réussit à monter assez haut pour avoir une vue d'ensemble sur le palais. Il ne pouvait pas savoir où était la chambre de la princesse. Le jardin était recouvert d'un toit, et il ne pouvait pas le voir. De toute façon, il ne se rappellerait jamais où est la chambre de la princesse.
Une voix caverneuse résonna dans sa tête. Il connaissait cette voix. C'était celle d'une des quatre «mères» qu'avaient créé les déesses.
Mère Magie: Bonjour, fils d'Hyrule. Pour trouver le chemin de ton aimée, rappelle-toi de mes dernières paroles. Un indice: Malon, Malgo, Zelda, Katianne de Sully.
Link: Merci.
Il savait quoi faire. Il allait prendre le pouvoir que lui avait conféré la mère magie, l'imhurte, comme dirait Ijord, et se transformer en roi. Il vit un petit point noir lui foncer dessus. La flèche, car s'en était une, lui pénétra dans le bras, lui fracturant gravement l'os. Il redescendit devant le portail pendant que la pluie soudaine le trempait. Il avait mal. TRÈS mal. Il souffrait terriblement. Dans un dernier effort presque surhumain, il se métamorphosa en roi. Il était richement habillé, de velours sûrement. Il avait la tête ronde, joufflue, et portait la barbe. Il tapa à la porte trois fois l'écho rebondissant dans les sombres couloirs du palais. Un œillet l'observa longtemps avant de lui adresser la parole.
Le soldat: Qui va là?
Le roi: Je suis le roi Ramsum. Je viens en visite amicale. Pourriez-vous, mon brave, avoir l'obligeance de m'ouvrir vite, il pleut en trombe dehors.
Un grincement se fit entendre et la porte s'ouvrit. Il avait parlé comme s'il l'avait fait toute sa vie durant, et lui-même en était surprit. Il entra dans le château richement décoré. Un autre soldat s'adressa à lui.
Le soldat: Si sa Majesté me permet de lui demander où il désire que je le conduise…
Ramsum: Merci. Je voudrai rendre visite à la princesse Zelda d'Hyrule. Je sais qu'il est quelque peu tard, mais c'est une affaire de la plus haute importance.
Le garde pointa timidement le doigt vers le bras ensanglanté, des points d'interrogation dans les yeux.
Ramsum: Ce n'est rien. Juste une petite blessure de rien du tout. Et, la princesse?
Le soldat: Tout de suite. Si sa majesté veut bien me suivre.
Le roi suivit le garde dans les dédales et, une fois encore, se demanda comment il ne pouvait pas se perdre. Il arrivèrent devant une porte de bois rouge. Le garde cogna à la porte.
Le soldat: Princesse, un certain roi Ramsum désire parler à votre royale personne. Il s'agit là d'une affaire extrêmement importante.
La porte s'entrouvrit sur une petite fille aux cheveux ébouriffés, dont les joues présentaient des larmes séchées. Elle fit entrer le roi et le garde s'en retourna.
Zelda: Je m'excuse, je ne suis pas très présentable.
Ramsum: Moi que guère plus, ma fille.
Zelda, portant ses mains à sa bouche: Ho! Par les Déesses! Mais vous êtes blessé!
Ramsum: Ce n'est rien.
Zelda: Je vous en prit, sir, laissez moi vous soigner. Je suis un peu magicienne.
D'un habile geste de doigts, elle répara, par magie, le membre sanglant du roi.
Ramsum: Vous êtes une vrai petite fée. Dites-moi princesse, j'ai entendu parlé du mariage. Et j'en sais la cause. J'ai des sources, vous savez. Je sais aussi que votre cœur appartient à un autre.
Zelda, se jetant dans les bras du roi, se mit à pleurer.
Zelda: Vous avez raison. J'aime Link, et ce n'est pas un noble. Il vient d'Hyrule lui aussi, et nous étions sensés nous marier. Je l'aime! Je serais prête à tout pour lui.
Ramsum: Si ce que vous dites est vrai, vous n'auriez pas d'objection à ce que je vous le montre.
Il se retransforma en enfant. La jeune princesse leva le regard vers lui.
Zelda: Link! Tu t'es servi du pouvoir de transformation? Comment es-tu sortit des donjons? Non, attends, ne me dit rien. Il faut s'enfuire d'ici.
Link Je sais. Accroche-toi à moi, et ne me lâche pas surtout.
Elle s'accrocha à son cou, et il banda son énergie sur les fenêtres de la chambre. Il sauta au travers et s'envola avec la magie. Une autre flèche lui fonça dessus, mais il la bloqua avec l'œil de Gohma. Le bouclier rond se gonfla autour de lui comme un ballon, et il fut enfermé dedans avec Zelda qui avait blottit sa figure dans la solide épaule de son amoureux.
Chapitre VIII : Nouveau départ
Lorsqu'elle se réveilla, le lendemain matin, elle était dans un hamac noué à deux bouleau au feuillage rouge. Une grande couverture de laine la recouvrait. Elle était dans la forêt. La princesse s'aperçu que Link dormait sur le sol, recouvert d'uns simple cape grise. Elle avait passé la nuit blottit dans ses bras pendant qu'il courait pour échapper au soldat du roi en furie. Elle lui était infiniment reconnaissante. Zelda se leva de sa couchette et mit pied à terre. Elle se pencha sur le jeune garçon. Il dormait comme un bébé. Elle lui déposa un petit baiser flottant sur la joue, ce qui eu effet de le réveiller. Il l'admira du regard et finit par se lever. Il se peigna maladroitement les cheveux de la main, et fourra son bonnet sur sa tête blonde.
Link: Zelda, comment s'est passé la catastrophe? Sur Hyrule, je veux dire.
Zelda: À vrai dire, je ne l'ai jamais vraiment su. Peu avant, mes rêves prémonitoires m'ont averti. Je voyais des météorites tomber du ciel, les planètes sortir de leur orbite, le terre se fendre en deux, et tout le monde mourir. Après, les quatre Dieux sont apparu et m'ont dicté quoi faire. Nous avons envoyé des messagers dans tout le pays et le lendemain matin, tous les peuples, même les Gerudos, quittèrent le royaume.
Link: Tous sauf les Kokiris.
Zelda: J'ai appelé Saria par télépathie. Les messagers ne parvenaient pas à franchir la lisière de la forêt. Elle m'a assuré que le champ de force les protégerait tous. À ce que je vois, tu as visité ton pays avant de venir ici?
Link: Si. Le marché, le château et le Temple du Temps sont présentement englouti dans la mer. Ça doit être les plaques tectoniques qui ont cédé. Le Mont du Péril et maintenant une montagne de pierre stérile, et le village Cocorico n'est plus que ruines. La forêt n'est pas touchée, mais je n'ose pas imaginer le reste du royaume. Comment as-tu fait pour parler avec les Gerudos?
Zelda: Niara les a commandées. Elle est la princesse Gerudo après tout. Et puis, les protecteurs de la Triforce ne perdent pas le mémoire quand le temps passe et repart à l'envers. Elle ne nous a pas oubliés et déborde d'envie de nous revoir.
Link: Si ça te va, on pourrait partir à sa rencontre. Qu'en dis-tu?
Zelda: Pas de problème. Mais comment allons-nous nous y rendre?
Link: Épona est au ranch. Je lui manquais, je crois. On peut passer voir Malon en même temps.
Après avoir fait des préparatifs(Zelda ayant cueilli des fruits et Link ayant chassé et empli des gourdes d'eau d'un ruisseau), il commencèrent à marcher vers le ranch, qui n'était pas très loin. À plusieurs reprises, Link dû porter la princesse dans ses bras, puisqu'elle s'épuisait vite. Ils arrivèrent néanmoins bientôt au ranch. Après une conversation avec Malon, ils montèrent Épona et partirent en direction du nouveau territoire Gerudo. Au crépuscule, il était devant la grande barrière qui encerclait la montagne où les Gerudos avait construit leur nouvelle forteresse. La montagne était baignée par la lumière orangée du soleil couchant. Elle était désertique, de sorte que les voleuses ne se sentent pas dépaysées. Elle avait érigé une tour de pierre très haute qui était entourée des quelques tentes des gardes les plus habiles et de mur de rondins. On se demande bien pourquoi, elle ne voulait sous aucun prétexte être dérangées. Elle était pourtant de nature courageuse et voulait montrer au monde entier qu'elles n'avaient pas besoin de protection.
Link, alors qu'ils commençaient à monter: Pourquoi ont-elles tant de protection?
Zelda: Depuis qu'elles sont arrivées ici, beaucoup de gens des villages voisins voudraient qu'elles s'en aillent. Elles n'ont pour ainsi dire rien fait, mais les vielles histoires de Grands-mères mettent le feu aux poudres.
Chapitre IX : Niara
Ils continuèrent l'ascension et finirent par arriver devant les lourdes portes de bois. Un lueur incandescente attira l'attention de Link. Une lumière verte et une autre grise, toutes près l'une de l'autre. L'éclairage venait de sa main gauche. Il remarqua qu'une autre lumière sortait de la petite main de la princesse. C'était les Triforces qu'ils avaient sur le dos de la main. Ça ne se produisait que lorsque les trois personnes qui portent la Triforce étaient près. Niara ne devait pas être loin. Un choc métallique suivi par un grand sifflement se fit entendre et une flèche très pointue vola entre la tête de la princesse d'Hyrule et celle de son amoureux. Ils se retournèrent comme un seul homme et aperçurent Niara. Elle était debout, un pied sur le dos d'un soldat en armure à terre. Son épaisse chevelure rouge vif striée d'aile de corbeau flottait au vent. Elle portait des pantalons de lin flottants et son éternel gilet assez osé. Elle avait le même âge que les autres fils des Déesses, soit 11 ans. Toujours aussi sensuelle, un petit sourire rusé trahissait son envie de rire. Le soldat était inconscient et tenait un arc recouvert de cuir rouge.
Niara: Et bien on peut dire que je vous ai sauvé la mise. Ce soldat du château s'apprêtait à te transpercer la tête, Link, et une pierre habilement lancée l'a fait mal viser. Je suis plutôt fière de mon coup.
La princesse la salua et lui raconta comment son amant l'avait sauvée du mariage forcé.
Zelda: Je doit avouer que c'était plutôt romantique. Mais, Link, comment as-tu passé au travers du mur? Et quand tu volais? Et le bouclier qui ressemble à un ballon?
Link: Je t'expliquerai plus tard. Niara, y a-t-il d'autres soldat comme ça au alentours?
Niara: Il y a plusieurs patrouilles. Ce soldat est un éclaireur. Il devait te tuer pour ramener le princesse à son oncle. Avez-vous vu Malon? Je lui rends parfois quelques visites. Mais, ces temps-ci, il y en a de moins en moins. 'Faut dire que l'éducation de ce bon vieux Talon l'empêche de permettre à sa fille de voir une Gerudo. Nous reparlerons demain, vous devez être épuisés, et surtout Épona. Si vous voulez bien, suivez-moi dans la tour et nous y passerons la nuit.
Ils la suivirent et pénétrèrent dans la tour. Ils laissèrent Épona aux bons soins des gardes. La tour était très haute, largement plus que le château d'Édard Dhéfila Horunn, et le fait qu'elle soit sur une montagne la rendait fabuleusement élevée. Le sommet était constitué d'un pièce unique aux murs pleins de fenêtres. Dans cette immense salle résidait Nabouru l'Exaltée et sa fille unique. Les pierres noires qui constituaient l'édifice était garnie de décorations du genre sabre et lance. Le crânes animaux surmontés de plumes colorées était dispersés dans toutes les salles.
Niara: Ce sont des sortes de trophées. Chaque chef depuis des générations en a un. Ça les représente. On va aller voir ma mère, histoire de lui annoncer que vous êtes arrivés.
Link: Tu dis ça comme si tu nous attendais.
Niara: C'est le cas. Des espionnes vous ont vu dans la forêt et ont rapporté que vous alliez venir.
Ils gravirent l'immense escalier en colimaçon et entrèrent dans la chambre gardée de la reine Gerudo. Toutes s'écartèrent devant leur princesse et ses compagnons.
Nabouru l'Exaltée était étalée sur un grand divan, portant à sa bouche aux lèvres pulpeuses une grappe de raisin. Son petit nez pointu traversait son beau visage foncé. Elle était légèrement habillée, et ses vêtements de lin ressemblaient à ceux de sa fille.
Nabouru: Tiens tiens… si ce n'est pas la princesse impériale Zelda d'Hyrule et son jeune fiancé…
Les murs de la salle étaient recouverts de fenêtres, et on voyait très loin. Au sud, le lac Zora, au Nord, les déserts du péril, à l'ouest le château de Dhéfila, et à l'est, les forêts d'or.
Niara: J'ai empêché un soldat de Dhéfila de tuer Link. Il faudrait juste lui faire quitter la région discrètement.
Elle interrogea sa mère du regard, le visage suppliant. Sa mère lui répondit d'un regard noir et excédé. Le visage de Niara se crispa, se serra, et le mouvement félin de ses mains trahissait son envie d'un souffre-douleur sur-le-champ.
Niara, sans quitter sa mère du regard: Venez. Je vais vous montrer votre chambre.
Elle accompagna ses invités en restant crispée.
Zelda: C'était quoi, ce regard?
Niara: Ma mère est un sage. Elle se rappèle de ce qui s'est passé avant que tu ne remettes l'épée à sa place. Elle sait que je suis amoureuse d'Ijord, et elle ne l'a jamais accepté. Pour une millième fois, je lui ai demandé de l'accepter, et elle a de nouveau refusé. Je vous prit de m'excuser.
Elle s'éloigna d'un pas rapide.
Chapitre X : Message
La chambre de Link et de Zelda était richement décorée. Le somptueux lit était confortable au possible, les lourdes couvertures semblaient ensorcelées puisqu'on s'y endormait en moins de deux. Les descentes de lit étaient des peaux parfaitement tannées de loups noirs. Un feu brûlait en permanence dans l'âtre de la cheminée, réchauffant la pièce. Ils avaient tous deux remarqué que Niara ne portait pas la pierre précieuse qui ornait son front, lorsqu'ils s'étaient rencontré, à 17 ans.
Le lendemain matin, elle vint les chercher dans leur chambre. Elle portait dans ses bras un petit coussin rouge, qui mettait en valeur une petite pierre orange qui était entourée d'un assemblement complexe de diamant noir. Un aura fumeux semblait émaner de la pierre.
Sans prévenir, elle entra dans la chambre et referma la porte derrière elle. Elle déposa cérémonieusement le coussin sur la table et pris place sur une chaise. Link et Zelda y étaient déjà assis.
Zelda: Qu'est-ce que c'est?
Niara: C'est mon Ambre.
Link: Et à quoi ça sert?
Niara: C'est une sorte de couronne. Elle justifie mon grade. Ça veut dire que je suis la meilleure guerrière de toute la tribu. À un certain stade de leur éducation, chaque guerrière doit passer une épreuve. Celle qui l'emporte gagne l'Ambre. Comme je sais que je vais gagner, je l'ai emprunté à ma mère. Je sais que je suis meilleure combattante qu'elle, et elle le sait. Elle va sûrement essayer de tricher pour m'empêcher de gagner.
Link: Pourquoi? Ce n'est qu'une pierre, n'est-ce pas?
Niara: C'est un peu plus. L'épreuve aura lieu demain. J'ai envie de la mettre…
Zelda: Tu ne devrais pas. Je ne sais pas pourquoi… j'ai l'impression qu'il va ce passer quelque chose.
Niara: Alors aussi bien déclencher ce petit quelque chose.
Link: Tu porte bien ton nom.
Niara: Quoi? Dragmir?
Link: Non, l'Exaltée.
Niara: Je sais…
Elle prit la pierre du coussin elle la plaça sur son front. Il y eu une sorte de déclic, et la pierre s'illumina violemment. Niara ouvrit grand ses yeux qui resplendirent d'un éclair orange. Elle était en transe et se tenait sans bouger.
Niara: Prends garde, jeune Héros du temps, au jour où un mort t'apportera un message. Ne cède pas à la menace. L'Exaltée te parlera si tu choisis mal. Le temps se retournera quand les solutions tu trouveras. Le loup gris apparaîtront à l'île du temps. La citée de la vérité révèlera le pouvoir.
La pierre s'éteint et les yeux de Niara retrouvèrent leur couleur rouge sang habituelle. Ses yeux devinrent vitreux et elle s'étala sur le plancher. Zelda se précipita sur la fille spirituelle de Din et palpa son cou, pour vérifier son pouls. Avec Link, elle la tira sur le lit.
Zelda: Elle est épuisée.
Link: Qu'est-ce qui c'est passé?
Zelda: Je crois que l'Ambre a pris possession d'elle. Ce qu'elle a dit était une sorte de prophétie… Mais j'y pense… c'était sûrement la Mère Magie! Elle et les scribes de Giväh créent les prophéties, et elle a prit possession d'Ijord pour me faire disparaître, elle peut aussi bien contrôler Niara avec l'Ambre!
Ils attendirent quelques heures, le temps que Niara se réveille et reprenne ses esprits, puis elle put enfin aligner deux pensées. La pierre ne voulu pas ses détacher de son front et elle dut rester dans la chambre pour empêcher les autres Gerudos de s'apercevoir de la disparition de l'Ambre. Elle fourni moult protestation, mais Zelda montra un trésor de dissuasion pour la faire rester. Ils attendirent tous jusqu'au soir.
Niara: Il va falloir se dépêcher.
Link: Pour faire quoi?
Niara: Pour partir, voyons! Ma mère sait sûrement pour la pierre, et elle va nous arrêter demain si la pierre ne reparaît pas. Nous allons partir dans une petite heure. Il y a des sous-terrains secrets sous la tour. Ils sortent juste assez loin pour ne pas se faire voir par les gardes.
Ils partirent en douce lorsque le soir devint complètement noir et entrèrent dans les sous-sols.
Chapitre XI
Il avait les yeux d'un brun noisette très profond, presque surnaturel, et il avait les cheveux châtains clairs. Il n'arborait aucune émotion précise, mais il semblait profondément triste il avait une figure qui inspire confiance et avait l'air de n'avoir jamais parlé. Il était très calme. On aurait pu dire qu'il l'attendait, peut-être même depuis toujours. Il ne devait pas avoir plus de quatre ans, mais quelque chose en lui semblait démontrer qu'il en savait plus que tout le monde. Celui qui venait de le trouver n'était qu'un enfant. Il était habillé en vert, et un ridicule bonnet lui ornait sa petite tête blonde aux yeux bleus. Il avait la taille de quelqu'un de dix ans, mais sa vision du monde laissais transparaître qu'il était plus âgé. Des taches de rousseur étaient parsemées sur ses vilaines joues.
L'enfant en vert: Ah, te voilà enfin. Ne me regarde pas comme ça, tu n'y peux rien. Alors comme ça l'Exaltée a trouvé la pierre? Zelda a disparu du château de Dhéfila? Ça confirme mes soupçons. Les déesses ont bien mal choisis leur enfant. Et surtout pour Sans Fée. Quel mauvais choix. Nayru, Farore… Din… Ô Din, déesse de la puissance et feu de destruction... entends ma prière et obéis moi. Il y aura bientôt un quatrième dieu-vivant. Et bientôt, très bientôt, plus qu'un…
Il prit le petit garçon sur son épaule. Ce dernier ne réagit même pas, et bien malin qui pourra dire s'il s'en aperçu jamais. En commençant à marcher, l'enfant en vert se mit à crier.
L'enfant en vert: Gare à toi, loup vert sans fée. Le lion rouge et la chouette bleue ne te seront plus d'aucune utilité une fois anéantis! Estime-toi heureuse, princesse d'Hyrule, car tu retrouveras ton bien-aimé père. Prends garde, l'Exaltée, car tu seras la première Gerudo à mourir des mains d'un homme! Ou plutôt des pouvoirs d'un homme! MIDO EST DE RETOUR!
***
Le nouveau ranch LonLon était bien sombre, cette nuit. Seule la maison de Malon et Talon et l'écurie étaient allumée. Malon faisait la vaisselle dans sa demeure pendant que son père aidait une vache à mettre bas. Une ombre élancée s'approchait à pas de loup de l'écurie. Elle ouvrit la porte de l'enclos des taureaux et les en fit sortir. Les bêtes, enragées, se ruèrent sur le fermier et le piétinèrent. Malon, alertée pas les cris, couru vers le lieu du crime, mais arriva trop tard. Elle perçu une ombre se glisser à l'extérieur de la zone éclairée par les lampes, mais, aveuglée par ses larmes et anéantie par les événements, elle ne put la regarder. Tout ce qu'elle entendit fut un rire diabolique et un cri.
La voix: S'EN est fini de toi, idiot paresseux!
Malon n'y porta pas attention. Désormais, et pour toujours, elle était orpheline
***
Umik, marchand de la boutique de pêche des Zoras, était très occupé ce jour là. C'était le début de la saison chaude, et par conséquent de la pêche. Tous les Zoras mâles du domaine venaient chercher leurs hameçons, leurs appâts et leur cannes. Ruto, la jeune princesse, l'énervait vraiment. Il n'aurait sut dire pourquoi, il ne l'appréciait guère. Elle venait souvent, avec des soldats, essayer de l'escroquer. Heureusement qu'il était le meilleur en affaires, sinon il aurait depuis longtemps fait faillite. C'était un grand maigre, athlétique, excellent nageur. Il avait de petits yeux rusés, des oreilles qui entendaient presque tout et était très fort. Sa femme, Luma, était enceinte. Selon le médecin, elle pondrait six beaux œufs. Le domaine Zora était un immense lac très profond. L'eau y était pure et chaude, parfaite pour les Hommes-Poissons. Les maisons étaient creusées dans la paroi rocheuse et de nombreux gardes sillonnaient les eaux, bien que les crimes soient peu fréquents. La société Zora était très calme, et il faisait bon y vivre. Quelques Zoras, aussi rares soient-ils, naissaient différents des autres. Ceux-ci avaient une antenne au centre du front au bout de laquelle pendait une petite pierre bleu qui allumait en permanence. Umik faisait partie de ceux-là. Les chanceux avaient découvert que là petite pierre leur donnait le pouvoir de marcher sur l'eau.
Beaucoup de Zoras était obsédés par la propreté. Ils passaient la journée à nettoyer leur maison pendant que leurs enfants jouaient. Les humains n'étaient nullement néfastes pour eux, et quelques gamins Zoras s'amusait sur la plage avec les enfants humains. Les Zoras vivaient toujours en paix avec leurs voisins. Mais en cas de problème, ils savaient se défendre. Les adultes aiguisaient soigneusement leurs nageoires et les rendaient coupantes à souhait. Ils pouvaient aussi lancer des étoiles de mers tranchantes comme des rasoirs et fouetter leurs ennemis avec des tentacules de méduses électriques.
Un jeune garçon habillé de vert était passé, il n'y avait pas longtemps, et, après qu'on aie refusé de monter la famille royale à la surface pour parler avec lui, avait fait mine de jeter un sort sur tout le domaine. Depuis peu, quelques jours après son départ, l'eau refroidissait dangereusement et des serpents de mer sillonnaient le lac.
Chapitre XII : La colère d'une Déesse
Nabouru tomba littéralement du ciel. Comme toutes les Gerudos, elle tomba sur ses pieds sans perdre l'équilibre. Link et Zelda furent pris par surprise, mais Niara semblait s'y attendre.
Niara: Que fais-tu ici, Mère?
Nabouru: Que fais-tu ici, toi?
Niara: Tu le sais très bien! Laisse-moi passer, maintenant.
Nabouru: Tu me déçois terriblement. Tu pensais peut-être que je ne m'en serais pas aperçu?
Niara: LAISSE-MOI PASSER! Je ne suis plus ta fille!
Nabouru: Tu as cessé d'être ma fille le jour où tu es parti dans l'Autre Monde! J'ai ressenti que tu volais l'Ambre au moment où tu y as mis la main dessus. Je suis la sage de l'Esprit, ne l'oubli pas!
Niara: La sage de l'Esprit, hein? Mais pour combien de temps!
Niara entra dans une mi-transe mi-fureur et sa voix sonna caverneuse.
Niara: PAR LE POUVOIR DE LA DIVINE TRIFORCE, JE TE SOUSTRAIS DE TES POUVOIRS DE SAGE ET ME LES TRANSMET!
Nabouru se mit à crier. Un ouragan de nuages oranges se mit à tourbillonner autour d'elle, tandis qu'elle tombais à genoux. Des éclair couleur de sable, sortant de son propre corps, la foudroyèrent. Des rayons de lumière noire couvrirent tout son corps, et des milliers de voix d'âme se révoltèrent. La terre se mit à trembler. Tout le long du monde de Dhéfila, une faille de plusieurs mètres de largeur s'ouvrit. La terre, séparée en deux sous ses pieds, englouti Nabouru. Des flammes impures obligèrent Link et Zelda à se séparer de Niara, qui fut entourée. On entendis le chant de moines en colère et des flammes d'un rouge anormal jaillirent de la crevasse. Le chant se calma mais continua. Parmi les flammèches magiques se dessina le visage divin de Din, déesse de la Puissance et du Feu Destructeur. Son faciès dur exprimait clairement sa colère.
Din: Niara, de quel droit oses-tu te servir de mon Pouvoir?
Aucun son ne voulut sortir de la bouche de la fautive. Trop orgueilleuse pour baisser la tête, même devant une déesse, elle resta un long moment sans bouger. Mais, comme une petite fille qui attend le châtiment, elle baissa les yeux.
Tu crois que parce que tu as hérité de ma part de la Triforce par le héros de la puissance, tu peut t'en servir à ta guise?
La voix de Din était si puissante que la voûte du tunnel tremblait et des pierres de plus en plus grosse tombaient. Link remarqua, par la faille qui déchirait la moitié des terres de Dhéfila et qui fendait le plafond, que la lune était rouge sang et qu'elle illuminait toute chose de ses rayons écarlates. Din continua ses accusations.
Din: De plus, comment oses-tu enlever ses pouvoirs à un des sages choisis par mes sœurs et moi entre toutes les créatures de ce monde? Tu romps le cours du temps, tu te sers de tes dons à mauvais escient? Tu ignorais le destin qu'avait le sage de l'Esprit!
Ses yeux de flammes s'illuminèrent. Niara baissa honteusement la tête. Les tunnels commençaient dangereusement à s'affaisser. Les flammes divines autour de Niara grandirent et elle disparut derrière le rideau incandescent, tant le feu était fort. Zelda fut prise de la même sorte de transe que la princesse Gerudo quelques heures plus tôt.
Zelda: Il est écrit dans le livre de la vie que lorsque deux personne destinées se prennent par la main, les dangers s'écartent.
Link reconnu là le parler de Mère Magie, l'une des quatre magiciennes créées par les déesses et chargée de choisir le destin de tout être vivant. Lorsque son aimée redevint à la normale, elle ne se souvenait plus de ce quelle venait de dire.
Link: Zelda, donne-moi ta main!
Zelda: Mais pourquoi?
Link: Donne-moi ta main!
Elle le fit et une lumière blanche envahi tous leur corps et leur esprit. Pendant une seconde, ils ne pensèrent plus à rien. En un éclair, Link vit la création de la terre et sut tout.
Chapitre XIII : Histoire
Au commencement des temps, lorsque rien n'était encore, n'existait qu'une conscience unique et parfaite, la Triforce. Elle était puissante, courageuse, sage, mais n'avait pas de corps matériel. Elle ne voyait rien, n'entendait rien, ne pouvais pas parler, mais existait et savait. En essayant de se créer une substance, le Futur lui envoya une image mentale. Le Futur est en fait la destiné du monde qui pouvait changer son Passé. Quoi qu'il en soit, le Futur envoya, pour pouvoir exister, l'image de trois nouvelles consciences. Cette incursion dans son esprit divisa la Triforce en trois Déesses. Une rouge, rebelle et forte, une bleue, sage et charitable, et une verte, courageuse et prête à tout. Les trois Vertus voyait, parlait, entendait, étaient sensibles, savaient. Elles restaient, sans aucune gravité ni apesanteur, accrochées dans le vide. Quand la Courageuse Farore voulut créer un monde pour y mettre d'autres consciences mineures, Din la Puissante s'y opposa. Or la Sage Nayru réussi, par ces arguments convaincants, à la rendre d'accord avec le projet. Les trois Divines consciences unirent leurs forces pour former une masse froide et inerte. Quand Din commença à forger le sol, le Futur lui fit penser à la terre telle qu'on l'a toujours vue jusqu'à ce jour et à jamais. Farore reçu, en créent les humains, la pensée de Futur lui fit créer, en ordre, Sheikah, une jeune femme qui ne voyait que la vérité, Oni, le seigneur de la tristesse, Goron, un robuste homme, Zora, un grand nageur rusé, Gerudo, une guerrière de fort esprit, Kokiri, une fillette très humble, et finalement Hylien, un adolescent militaire. Elle ajouta plus tard Majora et Ganon. Nayru emmena l'esprit de la Loi. Le Futur tenta d'influencer ses créations, mais la Sagesse, intouchable, resta pure. Elle donna aux Consciences Mineures de Farore quelques essences Vitales. À Sheikah elle donna l'Ombre et le Secret, à Oni le Temps, à Goron le Feu, à Zora l'eau, à Gerudo l'Esprit, à Kokiri la Forêt, à Hylien la Lumière. Et comme le Bien n'est rien sans le Mal, elle partagea la Haine, l'Invention et la Destruction entre Majora et Ganon. Chaque Essence transforma les Consciences Mineures afin qu'elles maîtrisent leur élément, et une deuxième Conscience Mineure Sœur apparut pour les autres, sauf à Majora et à Ganon qui étaient Immortels, afin qu'ils génèrent une race, portant le nom du premier représentant. Lorsque enfin plusieurs représentants furent, les trois Créatrices descendirent sur la terre de leur conception pour admirer le fruit du labeur qui avait prit plusieurs années avant d'être terminé. Farore, la plus sensible des trois, tomba amoureuse d'un Oni, nommé OniLink, et en fit un demi-Dieu pour l'emmener avec elle lorsqu'elle retournerait dans le Saint-Royaume où elle avait prit forme.
Les Déesses s'unirent plus tard pour créer un monde de Rêve où les tréfonds de l'âme des mortels se reflétaient en réalité. Elle y cachèrent quatre Consciences Moyennes, appelées Mères, qui s'occuperait du destin de chaque être humain. Ces Consciences était les quatre visages du Futur. Elles savaient autant que lui ce qu'il fallait faire pour emmener le Futur à exister. La Mère Magie choisissait la destinée, mais ne pouvait rien à la vie Amoureuse de chaque être humain. Seule la Mère Amour influençait les sentiments de chacun. La Mère Nature, quant à elle, s'occupait des plantes et des animaux, de la météorologie et de la température. La Mère Mort -ou Vie- s'occupait des âmes des défunts, et guidait chaque âme au corps qui lui était dédié de toute éternité. Chaque Mère connaissait les sentiments de ses consœurs et comprenait les idées souvent absurdes du Futur. Ainsi, les autres Consciences Moyennes acceptèrent que la Mère Amour envoie de la haine dans le cœur des vivants.
Hyrule, car ainsi avait été appelées les terres façonnées par les déesses, vivait pourtant en paix depuis toujours. Des Hyliens impurs, qui étaient allés dans le monde du Rêve par les sept seules portes y menant, y virent de la colère et de la haine en leur égard. Il convoquèrent les dirigeants de chaque races dans le but d'une guerre, mais aucun de voulut s'associer à eux. Le Futur, pour une raison inconnue, perdit le contrôle des choses et les Mères ne purent plus changer quoi que ce soit dans la vie des humains. La colère des Hyliens, suite à leur rejet, fut sans limite. Ils allèrent tous dans le Rêve et exterminèrent tous les humains qu'ils y trouvèrent, ne sachant pas que leurs victimes sortaient de leur imagination. Cet affrontement dura huit années durant. Les Déesses réussirent à y mettre fin en y faisant apparaître trois êtres magiques. Farore et Nayru s'y incarnèrent en tant que deuxième forme matérielle, toute deux en tant que femmes. Nayru pris la place d'épouse du prince héritier, venant de mettre au monde. Farore s'incarna sur Hyrule, tenant son vrai fils, dont le père était OniLink. Din, plus Rebelle que jamais, ne s'incarna pas, mais créa sur terre un Gerudo mâle qu'elle pouvait contrôler depuis le Saint-Royaume. Cependant, Ganon réussi, en sacrifiant son corps, à contrôler le Gerudo, et Din perdit les rênes. Le Gerudo possédé se nomma Ganondurf et projeta de tuer les autres Incarnations Divines pour contrôler la terre. Nayru fut la première à trépasser sous ses attaques sans pitié, mais ayant prévu le coup, avait confié à son mari de cacher son enfant, appelée Zelda. Le mari étant récemment monté sur le trône à la mort de son père, avait aveuglément écouté. Farore, agonisante, eu juste le temps de confier son fils, nommé Link en l'honneur de son père, à l'arbre Mojo, la première création de la Mère Nature, avant de rendre l'âme. Les Trois créatrices s'unirent pour empêcher les Hyliens de continuer leur massacre qui leur changeait le cœur en pierre, mais ne parvinrent ni à étouffer leur soif de vengeance, ni à arrêter Ganondurf. Les Hylien tuèrent sans merci la reine Zora, dont l'unique œuf n'était même pas encore éclot, et décimèrent une grande partie des Sheikahs. Quand enfin le Futur repris les choses en mains, les Hyliens qui avaient tué seulement pour suivre les ordres se sentirent terriblement honteux. Ils allèrent se perdre dans les Bois-Perdus, au désespoir. OniLink, écoutant son cœur, jeta un sort sur les damnés. Tous les Hyliens perdus dans la forêt se changent en Enfants-Vide. Ces créatures, aux habits d'épouvantail, ne pensent qu'à s'amuser et à survivre. La seule partie de leur corps qui est visible, le visage(les vêtements faisant partie de leur corps), était noir, et deux minuscules yeux rouges lumineux y brillaient. OniLink, pour se prouver qu'il en était digne, créa un royaume pour y faire régner ses pensées. Il y plaça les créations de ses consœurs qu'il préférait. Il y plaça des Zoras, des Gorons, des Hyliens. Il n'y plaça que quelques Sheikahs, de qui son peuple était en ombrage. Il n'eut pourtant pas le courage d'établir d'autres Kokiris dans son royaume, car il se désespérait de voir lentement son fils mûrir dans le peuple sylvestre. Car, étant né sur terre, il avait des sentiments plus prononcés que les autres déesses. Pour compenser, il créa le peuples des Mojos, à qui il offrit la plus grande partie des terres nouvelles. Dans le Nord des territoires du peuple frais, il créa une porte magique permettant de circuler d'Hyrule à Termina, car c'était là le nom donné à cette parcelle de planète, et inversement. Mais, les Hyliens ne tardèrent pas à faire révolution, et s'emparèrent de la partie Nord des terrains Mojos, où il construisirent une ville. Les souterrains où était le passage furent oubliés de tous, sauf un. Le diabolique Majora, qui était présent lors de l'invasion, s'en souvint. Les détails restèrent gravés à jamais en sa mémoire. Mais, les Enfants-Vides, peuple délaissé de son créateur, fut la première arme du Mal.
Chapitre XIV : Solitude
Ainsi dont Ijord n'existait pas… La lumière blanche venait de disparaître, et Link restait songeur. Il aurait pu porter attention au paysage qui l'entourait, car il était près de la tour, mais repensait aux découvertes faites un instant plus tôt. Niara avait enlevé les pouvoirs de sage à sa mère, l'avait fait tomber dans les entrailles de la Terre, pour un amoureux qui n'a jamais existé. Din l'avait repris avec elle pour la punir, pour un amoureux qui n'a jamais existé. Elle avait disparu du monde visible, avait trahi sa race, pour un amoureux qui n'a jamais existé. Mlle Mokrite, qui avait été d'une si grande aide et qui avait adopté l'incarnation de Malon… Les Farorins, qui leur avaient été si utiles dans la quête du Fils d'Hyrule, les centaines de personnes qu'il avait sauvées de la mort à l'île de Nayru… Mais ce Fils d'Hyrule, lui, était-il bien réel? Il se souvint des dernières paroles de cet être étrange…«Pour revenir à moi, tu n'auras qu'à redire l'énigme impossible…» Il fallait faire la lumière sur toutes ces questions. «Celui qui cherchera le fils d'Hyrule se trouvera en même temps. Lui seul saura qui il est. » Et la créature surnaturelle fut devant lui et commença aussitôt à parler.
Le Fils d'Hyrule: Content de te revoir. Oui, j'existe bien. Niara pourra revoir Ijord, mais seulement dans le Rêve. Il vient de son imagination, alors elle seule peut le recréer.
Link: Alors elle est en vie?
F. d'H: Entre la vie et la mort. Din lui a laissé sa Triforce. Comme tu le sais, Ganondurf était l'incarnation de Din sur terre, même lorsque Ganon s'en est emparé. Mais quand tu l'as tué, Din s'est incarnée en Niara, qui existait déjà. Comme ton amie ne faisait rien de mal, la déesse lui a laissé la Triforce et est retournée dans le Saint-Royaume. Ainsi, elle pourrait s'incarner dans un autre corps. Car, je te l'apprends, les Dieux et déesses ne peuvent s'incarner que dans un corps à la fois. Comme Farore a pris la place d'une femme qui existait déjà, et qu'elle est morte, elle ne peut plus s'incarner dans une enveloppe corporelle. Mais elle peut apparaître comme Din l'a fait hier. Mais Din, qui a créé Ganondurf de toute piè
9 commentaire(s) .
Ecrit par dai tenshi le 03/11/2015 à 19h18
a t u arreté? si oui alors c tres décevant car étant un fan incontesté de zelda et lisant beaucoup de "fan fics",je dis sans vouloir flatter que j'en ai rarement lu d'aussi passionnantes.Elle propose un contenu original,complet et"frais"et arrive a raconter une histoire imaginaire en introduisant des choses dites dans zelda et sans en contre dire d'autres.
Ecrit par Zelda Princess le 23/11/2013 à 21h54
Euh tu l'as inventé cette histoire?
Ecrit par jesuitapeur le 23/04/2013 à 22h43
continu j' ador
Ecrit par jesuitapeur le 23/04/2013 à 22h08
continu j' ador
Ecrit par jesuistapeur le 23/04/2013 à 22h07
c tro bien
Ecrit par Zeldaaa le 13/04/2012 à 23h11
S'il te plais , fais la suite vite , cette fiction est géniale continue !