The Legend of Zelda : Vanishing of Link (suite)[
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par sim_link13
le 26/05/2009
Chapitre XV : Peine sévère…
Le voyage vers le château fût long et monotone, attaché au dos d'un âne. Une fois arrivé au château, on laissa croupir Link dans un cachot entouré de garde pendant la nuit. Le lendemain, on lui attacha les mains dans le dos et le poussa dans la cour. Le regard des douze jurys en dit long sur leur intention. Preuve de l'inégalité de ce pays, il n'avait aucun avocat. Le roi commença par un édifiant discours.
Édard: L'Accusé ici présent est incriminé d'avoir ravi ma pupille, la Princesse Zelda d'Hyrule, Fille de mon défunt frère le roi Daphnès Nohenson Hyrule.
La session dura de longues heures, durant lesquelles Link failli s'endormir à plusieurs reprises. Tous les yeux rivés sur son visage souillé par la boue et empestant l'âne. Il attendait nerveusement la sentence, sans vraiment écouter, quand le claquement sec du marteau le rappela à l'ordre. C'était fini. Le Juge se redressa sur son siège.
Le Juge: Suite aux accusations d'atteinte à la noblesse, de kidnappage d'enfant, d'entrée par effraction et d'attaque à la famille royale, l'accusé est condamné à sept ans d'emprisonnement avec aide à la communauté. Après avoir purgé cette peine, il devra travailler au pénitencier de Kerda, jusqu'à rappel de la cour. La session est close. La peine commence dès maintenant.
Le Roi: Emmenez-le.
Deux gardes soulevèrent Link de terre par les épaules et le traînèrent vers la porte.
Link, en se débattant furieusement: Arrêtez! Zelda n'est pas morte! Je dois aller voir les Onis! Lâchez-moi!
La dernière vision qu'il eut fut celle d'un roi perplexe. On le jeta dans la même cellule, et Dhéfila apparu aux barreaux de la porte.
Édard, une fois les gardes relevés de leur révérence: Vous pouvez m'ouvrir la porte, mes braves?
Un des gardes: Tout de suite, sire.
La serrure grinça et la porte s'ouvrit. Le roi entra et, pour la première fois, Link put l'examiner. Il avait les yeux gris, un petit nez rond et des cheveux grisonnants. Il avait, dans son regard sincère, une profonde mélancolie. C'était sans nul doute pour sa femme. Il l'aimait, la chérissait, mais elle était morte quelques semaines à peine après leur mariage, sans lui laisser d'héritier. Le roi, trop triste pour se remarier, avais attendu, longtemps, et n'avait pas d'héritier.
Le roi: À la mort de mon petit frère, Daphnès, il ne me restait plus rien. Puis, quand la destruction c'est abattue sur Hyrule, sa fille m'est venue, et alors la vie a repris son cour. Mais quand elle disparut, je fus plus triste qu'autre chose. C'était la seule chose qui me permettait de vivre, et de ne pas sombrer dans le désespoir. J'ai été surpris de voir de mes propres yeux que son ravisseur semblait plus vouloir la protéger que la ravir. J'ai moi-même vu la magie dont tu as usée. Dis-moi, comment peut-tu faire apparaître ce… globe?
Link essaya de répondre, mais aucun son ne voulu sortir de sa gorge crispée. Il réessaya à nouveau et réussi à calmer sa gêne devant le noble.
Link: C'est une magie… que je puise dans les bracelets. J'en avais neuf, mais les soldats me les ont tous enlevés et lancés dans la rivière. Chacun donnait un différent pouvoir.
Édard: Mais où as-tu bien pu avoir de telles merveilles?
Link: Connaissez-vous la puissance suprême d'Hyrule?
Édard: Oui. La Triforce est connue de partout.
Link: Je possède un de ses fragments. Zelda, euh… La princesse en a un autre…
Édard: Et Ganondorf avait l'autre… Mais dis-moi, il est mort, alors qui a son fragment?
Link: Niara. C'est la princesse Gerudo…
Les traits du roi se convulsèrent de terreur au nom du peuple barbare.
Chapitre XVI : Titre surprise
Link: Niara est une bonne amie… mais des fois elle en fait un peu trop…
Édard: Ces barbares… Elles sont venues ici, avec leurs vilaines épées, en semant la panique et en pillant les maisons au passage…
Link s'emporta. Les Gerudo avaient beau être grossières-voire barbares-, elles ne déclaraient la guerre à personne et ne tuaient qui si obligées.
Link: SAVEZ-VOUS AU MOINS CE QUI C'EST PASSÉ À HYRULE? […] Désolé, je n'aurais pas dût m'emporter.
Édard: Ça va, ça va. Je n'aurais pas dût les traiter de barbares… Mais non, je n'ai aucune idée de ce qui c'est passé.
Link: Pardon encore. Zelda a eu le pressentiment d'une catastrophe. Elle a appelé tous les sages et les a informés qu'ils devaient rassembler leur peuple. Ils sont tous partis, saufs les Kokiris qui ont préféré rester dans leur forêt impénétrable, et qui de toute façons ne pouvait pas partir. Moi même je ne sais ce qui s'est passé, mais j'y suis allé plus tard et ai remarqué que tout était mort. Plus une insecte ne vit. Le château et toute la ville qui l'entoure ont sombré dans un séisme et une mer entière les recouvre. Seuls les Kokiris ont survécu, protégés par la magie, mais des monstres les attaquent. Ils peuvent se défendre, mais doivent rester derrière leur muraille de fortune.
Sir Édard: Tu as dis plus tôt devoir aller voir les Onis. C'est fort étonnant, car personne ne peut vraiment dire où ils habitent. Ils ne veulent en aucuns cas se conformer à mes lois et croient en un autre dieu, un certain OtiMink, je crois.
Link: C'est OniLink et c'est mon père. Ma mère est Farore. Je ne vous oblige pas à me croire, mais vous assure que c'est l'exacte vérité.
Dhéfila: Encore plus étonnant. Vous seriez donc un dieu?
Link: C'est plus complexe que ça, mais pour tout simplifier, disons qu'oui.
Le roi parut perplexe puis déguerpit avec une expression indescriptible sur le visage.
***
Malon était presque devenue folle à la mort de son père. Elle avait les yeux vide et sur son visage était peint une expression de mélancolie maladive. Quelques heures à peine après le trépas, une faille avait commencé à déchirer la terre au milieu du ranch. Dans ses derniers moments de lucidité, elle avait pris un cheval et avait fuit Jusqu'au village voisin. Là, sa raison l'avait abandonné. Elle s'était mise à courir, complètement nue et en plein milieu de la nuit, à travers ruelles et carrefours en criant. Elle fut chassée du village et s'en retourna chez elle, à pied. Elle entrait dans les terres de son défunt père alors qu'un orage éclatait. Là, elle s'était écroulée sur le sol et s'était endormie. Quand elle se réveilla, elle constata que la faille était très profonde et emplie de nuages, de sorte que l'on ne voyait pas le fond. Chaque jour, la fermière allait l'explorer de plus en plus loin. Aujourd'hui, elle avait décidé de faire le grand saut, au sens propre du terme. Elle en avait assez et savait que tout trou devait avoir un fond. Aussi, quand le soleil toucha à son point le plus haut, elle était prête. Elle sauta dans le vide, espérant trouver le sol. Mais, après de longue heures de chute, pendant lesquelles elle croisa des hologrammes de masques étranges, quelle atterrit sur une fleur verte à pétales roses, devant une petit lac…
***
Un DIEU??
Le Juge n'en croyait pas ses oreilles.
Le Juge: Vous en êtes bien certain, votre majesté?
Le Roi: Mais puisque je vous le dis!
Sa voix résonna longtemps sur les murs de la salle vide du trône.
Le Juge: Mais, dans ce cas, nous ne pouvons pas l'enfermer. Je me demande comment réagir la population…
Le Roi: La population?… Mais oui! LA POPULATION!!
Il courut en dehors de la salle et demanda au garde gardant la porte de faire venir le détenu.
Chapitre XVII : Termina, pays de secrets
Malon reprit ses esprits. Elle n'était plus folle. Elle s'avança, marcha dans la flaque d'eau, et se rendit compte qu'une couche de verre en bloquait les profondeurs. Deux projections de lumières, devant elle, l'éblouirent. Ils étaient rayés de cercles, de carrés, d'étoiles et de lunes. Mais le plus marquant était au centre des rayons, où un petit lutin aux vêtements brunâtres dépenaillés flottait. Sous son chapeau de paille tressée, un petit visage coquin se montrait timidement. La figure était toute noire, comme inexistante, et, sous des yeux rouges lumineux et un nez imaginaire, une bouche large s'exposait souriante. L'être, plus que grotesque, faisait pitié par sa visible acceptation de son physique. Il avait la taille d'un enfant d'une dizaine d'année, des petites jambes maigrichonnes, une ceinture faite d'anneaux liés, et des petites bottes de cuir pointues. Il s'appuyait littéralement dans le vide, dans une position couchée. Il ne sembla en aucun points inamicale et paraissait désarmé. Deux fées flottaient autour le lui, une jaune et l'autre mauve. Après un petit rire inhumain, il commença à parler, à la grande surprise de Malon.
La créature: Bonjour. Je m'appelle Skull Kid. N'aies pas peur. Est-ce que tu connais Link?
Malon: Ou… Oui.
Skull Kid: C'est ce que je pensais. Il est devenu un héros connu de tous, dans ton monde, n'est-ce pas?(Il continua, suite au secouement de tête de la jeune serve.) Pourtant ici, il l'est.[…] Mais oui! Je vais t'expliquer. Dis-moi ce que tu sais de lui.
Malon: Et bien… C'est un Kokiri, ou plutôt un Hylien… Il est venu au ranch LonLon, avant la catastrophe, et il est repartit au château. Je l'ai rencontré là-bas, il voulait aller voir la princesse Zelda… et puis il a disparut. Je ne l'ai revu que récemment, au nouveau ranch, et il voulait encore aller voir la princesse. Et je ne l'ai revu depuis…
Skull Kid: Ce sera dur à expliquer…
Malon se fit expliquer, dans les moindres détailles, ce que Link avait fait au château, les épisodes du Mont du Péril et de la fontaine Zora, et même de la Triforce et de la mort de Ganon. Malon s'efforçait d'accepter le Futur dont elle ne savait rien.
Skull Kid: Et puis… Et me promenant dans les tréfonds des Bois-Perdus, J'ai rencontré un voyageur qui transportait toutes sortes de masques… Je lui en ai volé un, qui me semblait adéquat. J'ai honte de le dire, mais c'était un masque maléfique, et il m'a possédé. Il était collé à mon visage, et je me surprenais à avoir des idées de destruction et d'Apocalypse. De plus en plus souvent. Et puis j'ai rencontré Taya et Taël, mais deux bonnes fées. Elle sont vites devenues mais amies et je m'en suis servi à de mauvaises fins. J'ai rencontré un petit garçon, sur sa jument rouanne, et j'ai ordonné à mes fées de le faire vider les étriers. Il est tombé inconscient, sur le sol encore souillé de la boue du printemps. Je me suis approché et l'ai dépouillé de ses biens. Ce n'est pas bien, je sais, mais nous, les Enfants-Vide, ne pensons qu'à voler pour survivre et s'amuser. Je lui ai pris son ocarina bleu, et j'ai commencé à souffler dedans, à travers le masque. Ça m'amusait; je n'avais entendu autre son depuis celui de ma propre flûte. Mais le garçon s'est réveillé, et mes fées me l'ont fait savoir. Je me suis retourné et j'ai caché l'ocarina dans mon dos. Mais il l'avait vue. Il a pris son élan et m'a sauté dessus. Mais le masque m'a aidé. Il m'a fait sauter très haut et à une vitesse hallucinante. Je suis retombé sur son cheval, qui as paniqué et à pris la fuite. Mais le garçon a attrapé une de ses jambes et s'est fait traîner. Mais le cheval est passé près d'une souche et le petit garçon a été heurté de plein fouet, aussi est-il tombé. Quand il s'est relevé, j'étais loin, mais il savait où. Il m'a suivit et il est tombé dans un très haut précipice.
Malon: Comme…moi?
Skull Kid: Yowzaa! Oui! Et il a atterri là où tu es. Et là, le masque a pris tout le contrôle. Il s'est servi de ses pouvoirs pour transformer l'enfant en Mojo! C'est une sorte d'homme-arbre qui peut marcher comme toi et moi. J'ai envoyé ma fée rebelle Taya pour l'empêcher de me suivre pendant que je fuyais. Une porte s'est refermée derrière moi et Taya a cru que je l'abandonnais. Elle a demandé l'aide du garçon pour lui ouvrir la porte et a fini par se lier d'amitié avec lui pour me retrouver. Pendant ce temps, j'ai fais beaucoup de grabuge partout autour de moi. J'ai empoisonné des marais, j'ai bloqué des accès, j'ai fais geler, voler, hanter, pervertir le cœur des hommes, en ai ensorcelé plusieurs, ai créé des ouragans et des monstres sanguinaires, terrorisé des quartiers, brisé les biens des uns, détruit les épousailles des autres…
Malon remarqua que le petit être pleurait.
Chapitre XVIII : Une petite sœur
-Link…
Une voix réveilla Link en pleine nuit.
-Link…
On avait fait déménager le jeune héros dans une suite royale, richement décorée et très confortable. On aurait cru voir une chambre… de Dieu. Les jurés, depuis le déménagement, trois jours auparavant, ne cessait de l'harceler avec leurs pitoyables excuses. Link s'en foutait. Il ne lui restait plus qu'à trouver une bonne-excellente-raison de quitter le château et d'aller retrouver Zelda. Sa Zelda. Pas celle de ce Gérinam. Mais cette voix… semblait trop pure pour être humaine, mais n'était pas celle sévère de Din la Rebelle. Non, c'était une voix presque familière, celle d'une femme. Elle n'était pas piquante comme Din, mais plutôt, étrangement, maternelle et empreinte de courage. Un halo couleur de lime rebondit sur tous les murs, et la voix continua son appel nocturne.
-Link!…
Link en était sûr. C'était la voix d'une femme qui avait plus d'une fois enfanté. On sentait, dans le ton bienveillant, qu'elle ne voulait que le bien.
Link se retourna sous ses couvertures chaudes, et la vit. Cette vision lui glaça les veines, non pas de peur, mais de surprise. Surgissant du plancher, des rayons de lumières supportaient un visage… parfait. L'apparition était merveilleuse, couleur des prés, et représentait le visage d'une femme. Ses cheveux, tels des rayons de soleil vert, se divisait en deux nattes qui disparaissait dans l'infini. Cette dame était à ce point divines qu'elle était la déesse Farore.
Farore: Link. Vous vous êtes enfin levé.
Link: Mère… Vous me vouvoyez?
Farore: Mais toi aussi, mon fils.
Link: C'est bien normal… Vous êtes une déesse!
Farore: C'est bien normal que nous vous vouvoyions, alors.
Link: Mais, mère, je ne suis pas un Dieu… Et encore moins digne de se faire vouvoyer par une Déesse!
Farore: Link, mon petit, vous êtes notre fils à nous et à OniLink, et plus divin que ce dernier. Il est demi-Dieu et Nous sommes Déesses. Ce qui fait de toi un trois-quart de Dieu.
Link: Que voulez-vous dire par Nous?
Farore: Tu connais l'Histoire. Au début, nous n'étions qu'un. Nous ne sommes qu'une entité divisée en trois. Notre personne est partagée en trois, mais notre esprit est unique. Nous pensons d'un même cerveau, nous puisons d'une même mémoire.
Link: Mais pourquoi êtes-vous venu me voir?
Farore: L'heure est grave. Le Futur a dérapé et un nouvel ennemi poins à l'Horizon. OniLink se sent misérable et, pour respecter La loi des choses, il a dû créer cet adversaire. Il souhaite disparaître et, si cela est, une partie du Futur même atteindra les abysses. C'est le plus sentimental des Dieux, étant données ses origines humaines. Il prétend n'avoir créé que le Mal alors qu'il m'a donné deux belles choses.
Link: Et vous ne pouvez pas le raisonner?
Farore: J'en aurais le pouvoir, mais il s'est enfermé sur terre, le seul endroit où je ne peut le trouver. Il ne fait pas partie de la première communauté des Dieux, et il n'est pas repérable de pensée. C'est pourquoi vous devez le trouver.
Link: J'accepte. Mais vous avez dit plus tôt qu'il vous avait donné deux belles choses. Que-sont-elles?
Elles paraissait s'attendre à cette question.
Farore: La première est sans conteste vous, et l'autre est Hyliah.
Link: Qui est-ce?
Farore: Votre sœur.
Chapitre XIX : Bourg-Clocher
Malon s'approcha et prit Skull Kid dans ses bras, comme une mère. Une fois le petit être réconforté, il continua à lui parler.
Skull Kid: La seule façon de repartir est de passer par le tunnel sous la vitre dans la flaque d'eau derrière. Le problème est que je ne peux pas la briser. Une fois avoir résolu tous les problèmes que j'ai fais à Termina, il m'a suivi sur le toit d'une tour qui sert d'horloge. J'y était pour faire tomber la lune plus rapidement, car je l'avait fais commencer trois jours plus tôt. Il a appelé les quatre Géants libérés en tuant des monstres que j'avais créés. Ils ont soutenu la lune. Elle, pour se venger(elle avait un nez, des yeux et une bouche depuis son ensorcellement), m'a aspiré dans son intérieur avec Link. Là, il a sans le vouloir appeler le pouvoir des Vengeurs Onis. Les Onis sont un peuple extrêmement rares dont certains apparaissent quand un humain à de très bonnes raison de se venger. Ce pouvoirs se sont incorporés à lui et il est devenu hyper-puissant. Le masque s'est décoller de moi en me laissant inconscient. Là, il a repris graduellement de sa force et de son corps. Link a réussi à le détruire. Le pays de Termina est maintenant en sûreté. Mais repartir prendrait des mois, même à cheval. Quand le masque a été détruit, j'en ai gardé certains pouvoirs. Un exemple: je peut léviter. Mais je n'ai pas assez de pouvoirs pour casser la vitre.
Malon: Ne t'inquiète pas! Je vais t'aider et ensemble nous pourrons repartir. Mais, comment fait-on pour allez à ta ville?
Skull Kid: Suis-moi!
Il ouvrit l'énorme porte derrière lui et ils passèrent de l'autre côté.
***
Les portes s'ouvrirent devant Malon et Skull Kid, qui lévitait toujours. Malon découvrit des styles architecturaux totalement nouveaux. Tous les murs étaient peints avec des motifs complexes qui ne semblaient ne rien vouloir dire. Des bassins, de chaque côté de la tour-horloge. Des kiosques publicitaires annonçaient la banque de Bourg-Clocher. Devant eux, à la porte sud, un garde en armure gardait la porte pour empêcher les enfants de se sauver et de se perdre. Malon remarqua que, bizarrement, les armures de partout se ressemblaient toutes. À droite, un Mojo, comme le devina Malon, se cachait dans une fleur ocrée. Un chiotte courait en glapissant vaniteusement. Au centre de la section sud de la ville, car s'était là qu'ils avaient débouché, il y avait une tour en construction. Elle avait déjà trois étages. Deux boîtes aux lettres intelligemment placées attendaient le courrier. Skull Kid fit visiter la ville à la fermière. Ils commencèrent par le coin est, l'industriel. On voyait une salle de tir à l'arc, une bâtisse en forme de coffre qui était une sorte de labyrinthe. Encore un garde, et aussi deux petits garçons qui cherchait toujours à aider. On voyait un bar laitier, le"Lactel" et une autre salle de jeux. Au loin, la mairie, et à peu près au centre, un hôtel. Le nom n'était pas original du tout et la qualité de l'hygiène laissait à désirer. Les nouveaux amis décidèrent d'y revenir au soir pour dormir, mais avant, ils voulait finir leur visite. Plus au nord, il virent mieux la mairie qui avait un toit de paille. Juste à côté, un passage, gardé par un petit garçon qui tenait sa mission très à cœur.
Le garçon: Salut Skull! Désolé mais ton amie ne pourra pas passer, sauf si elle a le code! Euh… La société secrète des Bombers pour toujours!
Les amis décidèrent de ne pas s'attarder plus longtemps.
Malon: Skull Kid, si on veut avoir une chambre dans l'Hôtel ce soir, il faudrait peut-être réserver tout de suite, non?
Skull Kid: Oui, tu as raison. On y va?
Ils entrèrent dans l'auberge, où une dispute venait d'éclater.
Chapitre XX : Hyliah, Perle de Nature
Link avait l'impression que sa mère cosmique n'aurait jamais donné d'explication s'il ne lui en avait pas demandé. L'apparition verte restait muette. Puis, rompant le calme de cette nuit, recommença enfin à parler.
Farore: Hyliah est née dans le Saint-Royaume, aussi ne peut-elle pas s'en échapper, si ce n'est qu'en passant par la porte du Temple de la Lumière. Mais elle peut vous venir en aide. Une perle magique, qui sera vôtre, pourra canaliser une partie de ses pouvoirs dans votre monde. Elle pourra aussi vous permettre de lui parler.
Un cercle de lumière verte surgit de nulle part entre la mère et le fils. Elle augmenta d'intensité, puis une perle aussi verte apparu de la lumière. Elle était presque surnaturellement ronde, sphérique, et, au premier regard, Link y vit une immense forêt. Des arbres d'une taille inimaginable, des ruisseaux de feuilles coulaient tels un serpent habillement camouflé, des ruines recouvertes de mousse, des nuages en fleurs, de la vigne lumineuse, des fruits invisible qui virevoltait dans la brise chaude d'un été parfait, des plantes aux odeurs exaltantes, toute cette gamme de merveilles s'insinuèrent dans son esprit en images.
Farore: Prenez, Link, et faites-en bon usage. Hyliah est née en la tenant dans ses mains, gardez-la et prenez-en soin. Prenez, mon fils, et partez retrouvé votre bien-aimée qui vous attends. Mais passer d'abord par la région de Kerda serais utile et brillant, car même le pouvoir de l'Ombre peut être serviable à la Lumière. Nous nous reverrons, bientôt.
La déesse disparut et la perle d'Hyliah, cette inconnue, continua à flotter. Link s'en saisit, et les visions merveilleuses reprirent un instant. Il la plaça en sûreté dans une de ses poches de tunique, et entreprit de trouver un plan. Il était un Dieu, malgré tout, et qui lui refuserait quelque chose?
***
Édard: C'est d'accord, mais soyez assuré que votre départ nous comble de chagrin, bien que nous l'acceptions. Vous pourrez faire ce qui vous plaira, et nos prières vous accompagneront.
Le petit roi lui fit entendre une série de phrases ampoulées et ennuyeuses, qui avaient sûrement pris des heures de rédaction.
Édard: Maintenant, je crois qu'il est temps de faire ma nouvelle.(Il prit une énorme respiration.) Link, j'ai pris une décision. À quoi sert la Couronne sinon à décider? Voilà: Je vous ai choisi comme héritier royal.
La foule de la salle du trône ne réagit même pas, de sorte que Link se dit qu'elle avait déjà été informée.
Dhéfila: À ma mort, vous possèderez toutes mes terres, ma couronne et le Trône royal. Vous gouvernerez de mains de maître, j'en suis sûre, le royaume, des Zoras au Gorons. Partez, maintenant, et unifiez-moi ces peuples!
On l'escorta au dehors de la cour, du château et de la ville, sans qu'il n'ait le temps de réagir. Lui, Roi? Il réussissait avec peine à empêcher sa maison, dans la sacrée Forêt Kokiri, de s'écrouler. Comment parviendrait-il à contrôler un pays vingt-mille fois plus grand? Il était à pied, seul, sur une route d'un territoire étranger, qui allait bientôt lui appartenir, devant une ville au pont-levis fermé, sans épée ni bouclier, sans personne alentour ni pour l'aider ni pour subir la transe de l'Imhurte, son amour disparue et promise à un autre, une bruine agaçante s'effondrant sur lui, le soleil loin à l'Ouest l'éblouissant, son amie entre le Néant et la Mort, son amie d'enfance, une autre amie et une princesse, toutes trois, à son insu, amoureuse de lui, son ennemi d'enfance, croulant sous les remords sincères, disparu dans la nature, et il se retrouvait avec une sœur, un nouveau Prince des Ténèbres à l'horizon.
-Il n'y a aucune raison de s'attrister, ironisa-t-il.
Une meute de loup, dans les forêts avoisinantes, beuglait. Et, dans un coin sombre du ciel, une Lune de Terreur se levait. Les loups hurlaient leur soif de sang, c'était la pleine Lune.
Chapitre XXI : Link, Umik, Luma, les loups et la malédiction
Link s'étouffa plusieurs fois. Il avait des haut-le-cœur et un mal de tête percutant. Ses yeux trébuchaient de sa main ensanglantée aux loups qui s'éloignaient. Les marques de crocs sur le dos de sa main gauche étaient fraîches et brûlantes. Une odeur dégoûtante de chair calcinée s'élevait de la blessure ruisselante. Le chef de la meute s'éloignait la queue haute, avec un air odieux de devoir accompli. Link restait crispé dans une expression d'effroi sans limite, la bouche gardant son cri muet. Des larmes glaciales affluèrent soudain sur ses joues blanches. Il ne sentait plus sa main, seulement la douleur horrible des chairs arrachées. Déjà, il sentait un poison ramper dans ses veines, lui engourdissant le bras, puis tout le corps. Il haleta encore quelques fois, puis vomit, et dégringola finalement de l'arbre. Il ne bougeait plus.
***
-Qu'on m'apporte le prisonnier!
Le roi Zora semblait en colère. Il hurlait comme un idiot des ordres inutiles d'une voix nasillarde. Les rares soldats à ne pas porter leur souverain ou leur princesse, travail qui les rabaissait, obtempérèrent, ne serait-ce que pour faire taire le poussah au sang bleu. Il traînèrent le petit corps inerte qu'ils avaient trouvé au matin. À sa seule vision, le roi se mit à rire.
Le roi: Ce n'est qu'un petit de terre! Remettez-le là où vous l'avez trouvé!
Ruto: Attendez, mon oncle,
Le roi était récemment décédé, étrangement selon les médecins, et avait été remplacé par son frère, le raciste et cruel Bouto, malheureusement selon tout le monde. Ruto avait été jugée trop jeune pour remplir ce poste.
Ruto: C'est l'Hylien qui m'a sauvé lorsque j'étais coincée dans l'estomac du Seigneur Jabu-Jabu! Et aussi mon fiancé! C'est Link, le Héros du…
Bouto: Quelle se taise ou qu'elle meure!(Il avait toujours eu ce type de gouvernement.) Bien.
Luma, la femme d'Umik le Marchand, sortit des foules et prit la parole, bien qu'elle fut ordinairement réservée. Son ventre plein l'embêtait un peu dans ses déplacements.
Luma: Excusez-moi, mais, serait-il sage de le laisser sans défense dans ce milieu hostile du pays? Ne pourrions-nous pas l'emmener avec nous? Ce n'est qu'un enfant, après tout, et il est blessé…
Bouto: Elle remet en cause la sagesse de votre bien-aimé roi. La conséquence en est l'exil. Comme je l'ai choisi depuis la mort de mon frère, nous retournerons au lac Zora d'où nous n'aurions jamais dû partir. Elle et son mari piteux resteront ici où partiront, mais ne s'approcheront jamais plus de notre domaine. En route, soldats.
Les sièges élevés quittèrent les lieux, suivi derrière par les Zoras à pied. Umik et Luma restèrent seuls dans cette zone à risque avec l'enfant blessé et inconscient, et leur désespoir. Pour ne rien arranger, Luma commençait à avoir de sérieuses contraction venant de ses sept œufs, terrés au fond de son ventre.
2 commentaire(s) .
Ecrit par dai tenshi le 04/11/2015 à 16h43
encore une fois j'aime beaucoup cette suite pourtant moins de rebondissement ce qui n'est pas grave mais surtout la premiere pertie a ete coupée en pleine phrase et ca m'a laissé un peu perplexe.vivement la suite tout e meme!